Canaris
Les canaris vivent en groupe, ils doivent pouvoir voler, grimper et se cacher. Ils sont originaires des Iles Canaries.
Plus de 500 ans de croisements et sélection ont engendrés des variétés très éloignées des canaris sauvages.
Les mâles sont les chanteurs, sauf pendant la mue qui a lieu après la fin de la saison de reproduction.
Plusieurs mâles peuvent cohabiter, à condition de disposer de suffisamment de place pour se cacher en cas de bagarres.
Législation
Les dispositions générales de la protection des animaux s’appliquent aux canaris.
Les canaris sont sociables, ils ne doivent pas être détenus seuls.
L’approvisionnement en nourriture et eau est sous la responsabilité du détenteur.
La taille minimale des enclos est une volière de 0.24 m2 avec un volume de 0.12 m3/4 canaris. Idéal: 2m2 x hauteur 2m / 2-6 canaris.
Il faut une piscine, un éclairage avec lumière du jour ou artificielle non papillotante (pas de néon), du sable, des branchages et perchoirs de tailles variées, des branches et cordages naturels, pas de barreaux fixes, des cachettes, et un tiers de la volière libre de structures.
Il est interdit de couper les ailes, de laisser les canaris subir du bruit excessif de longue durée, de les détenir dans des cages de type Harzerbauer. Les couvre-perchoirs sablés sont interdits.
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Alimentation
Les canaris sont granivores, ils gaspillent beaucoup.
Ils reçoivent un mélange de graines pour canaris (colza rouge, millet, niger, chènevis, lin). Une fois par semaine on ajoute des semences (carottes, chicorée, épinards, graminées, laitue, radis, sésame, semences sauvages), de la pâtée aux oeufs en période d’élevage. De la verdure, des fruits (pomme surtout).
Prévoir beaucoup d’eau et des os de seiche.
Dominantes pathologiques spécifiques
Beaucoup d’affections montrent le rôle fondamental des conditions d’élevage. Inspiré de G. Gelly, Point vétérinaire.
Variole
Virus redoutable survenant lors de stress ou à l’introduction d’un nouvel arrivant contaminé, il peut rester latent très longtemps.
Il existe 3 formes en fonction des symptômes:
– Forme suraiguë, en quelques heures, asymptomatique
– Forme aiguë, asthénie, anorexie, parfois dyspnée, lésions de la peau du bec et des yeux, éventuellement des doigts.
– Forme subaiguë, troubles respiratoires plus discrets, augmentant avec l’effort, conjonctivite, anorexie et asthénie. Les symptômes sont inconstants et variables. Pas de traitement.
« Maladies des oisillons au nid »
Touche les oisillons dès le 3ème jour après éclosion.
Asthénie, déshydratation. Décès.
Septicémie suite aux entérobactéries des parents.
Affection plurifactorielle: conditions d’hygiène, température, hygrométrie, qualité de l’eau et de la pâtée, surpopulation. Sensibilité génétique à la souche.
Traitement antibiotique adapté et non-résistant, prévention avec corrections des paramètres défaillants de l’élevage, probiotiques.
Chlamydiose
Rare chez le privé mais plus fréquente en animalerie. Très contagieuse. Asthénie, anorexie, difficultés respiratoires et parfois diarrhée, oiseau en boule.
Traitement antibiotique prescrit, élimination des oiseaux contaminés.
Colibacillose
E.coli dans les élevages et chez les oisillons. Les symptômes sont peu spécifiques. La mort est rapide. Coligranulomatose chez les oiseaux plus âgés.
Traitement toujours avec antibiothérapie non résistante.
Les insuffisances respiratoires
Syndrome très fréquent. Plurifactoriel, en cause les bactéries (chlamydia, autres bactéries), virus (variole), mycose (aspergillus), acariens (sternostoma), mais surtout suite à un choc thermique.
Dyspnée, parfois jetage, conjonctivite.
Traitement antibiotique, aérosols, éventuellement corticoïdes.
Séquelles possibles, chronicité.
Ectoparasites
– Dermanyssus gallinae = pou rouge. Hématophage. Sur la tête et les ailes, contamination des nids et de la cage. Décès des oisillons.
Il faut procéder au nettoyage complet de la cage, des barreaux, des ustensiles et au traitement acaricide de l’environnement et des oiseaux.
-Philopteris communis = pour gris. Kératophage. Prurit, gros visible à l’oeil nu
Le traitement est idem pour le pou rouge.
-Cnemidocoptes pilae = gale. Moins fréquente chez le canari, elle se manifeste sur les pattes.
Il faut traiter les oiseaux mais aussi la cage et les barreaux!
Autres
Kystes plumeux au niveau des ailes.