Les parasites gastro-intestinaux des chiens et des chats
Tous les animaux peuvent être infectés par des parasites gastro-intestinaux, communément appelés des vers ou alors helminthes dans le langage médical, mais chaque espèce est sensible à certaines catégories de vers.
Donc par ex. un parasite nocif pour l’humain ne sera pas obligatoirement pathogène pour un chien, et vice-versa. Par contre certains peuvent contaminer aussi bien l’un que l’autre. Les parasites d’un animal qui sont pathogènes pour l’être humain constitue un danger de zoonose.
Les parasites gastro-intestinaux des chiens et chats se répartissent dans 2 grands groupes :
-Les cestodes, c’est-à-dire les vers plats :
a) Ténia spp.
b) Dipylidium sp.
c) et Echinococcus spp.
-Les nématodes, les vers ronds, constitués eux de 3 sous-groupes :
a) Les Ascaris
b) Les Trichuris
c) Les Ankylostomes
Certains animaux infectés ne montrent aucun signe de maladie, alors que d’autres auront peut-être de la diarrhée, des problèmes respiratoires, un appétit irrégulier, un amaigrissement, de l’anémie, un ventre ballonné ou des retards de croissance. Même si l’animal ne montre pas de signes cliniques, les parasites sont nocifs et doivent être éliminés.
Dans la liste ci-dessus, les Ascaris et un type d’Echinococcus sont hautement pathogènes pour l’être humain, donc encore une raison pour débarrasser le plus vite que possible un animal de ses parasites !
Le diagnostic se fait soit à l’œil nu, soit par analyses des selles. Par extrapolation, on peut aussi deviner le type de vers par ex. grâce à la présence d’un vecteur : L’exemple le plus courant est l’animal fortement infesté de puces qui pourrait habiter le parasite Dipylidium qui est transmis par ce biais. Les souris, certaines crottes dans les pâturages ou le lait maternel sont d’autres exemples de voie de transmission de ces parasites.
Le traitement doit être spécifique à chaque parasite, d’où l’importance d’un diagnostic, du moins de suspicion. Les vétérinaires possèdent dans leur pharmacie une panoplie de différents vermifuges adaptés à chaque ver. Souvent, le traitement doit être répété.
En prévention, on peut donner des comprimés de vermifuges régulièrement à son animal, surtout au chat adepte de souris ou au chien chasseur. La fréquence de ce traitement préventif varie d’une à 4 fois par année. L’achat de ces comprimés chez le vétérinaire ne nécessite pas obligatoirement de consultation.