• 021 811 55 11
  • Whatsapp (pendant les horaires d’ouverture). Matin: 08:00 - 12:00 Après-midi: 14:00 - 18:00

Conseils vétérinaires

Vote utilisateur: 5 / 5

Etoiles activesEtoiles activesEtoiles activesEtoiles activesEtoiles actives

Les obstructions gastro-intestinales par corps étranger (CE)

L’ingestion de corps étranger (CE) est plus fréquente chez les jeunes animaux que chez les sujets plus âgés. Les chiens, dont certaines races plus fréquemment (labrador, golden, etc..), ainsi que les furets sont des espèces plus susceptibles d’avaler des objets non comestibles. Mais tout animal peut accidentellement avaler un CE à problème. Autrement, le pourquoi est difficile à connaître : Manie, odeur ou texture attractive ? Toutefois, certains rongeurs souffrant par exemple de pathologie dentaire avalent parfois des morceaux d’objets.

Outre les CE non comestibles (jouets la plupart du temps), on trouve des trichobézoards (boules de poils) ou des aliments comestibles trop volumineux qui peuvent poser problèmes. Chaque espèce est plus ou moins spécialisée : Le chat avec ses trichobézoards ou alors des balles, ficelles ou hameçons, la vache avec ses pommes ou ses clous, le chien et le furet avec tout et n’importe quoi, les rongeurs avec du papier et ainsi de suite.

Les reptiles sont souvent protégés dans leur terrarium et échappent à ce genre de souci. Leur aptitude de détection de proies les empêche aussi de se tromper.

Les tortues et les chevaux semblent aussi mieux trier leur jardin que d’autres animaux ! Entre les chiens et les furets, on peut parfois retrouver des objets très insolites : bas nylon, marron, porte-monnaie (les billets se digèrent plus vite que le cuir…), enveloppe de parapluie, bouton, pives, pièces d’ameublement, etc.. La littérature retrace même des natels ou walkmans avalés ! Bref, on a souvent l’impression de jouer au « Kindersurprise » lors de l’opération !

 

Un CE peut suivre plusieurs cursus. Soit il parcourt tout le transit et ressort après quelques temps dans les selles, soit il peut se bloquer ; dans l’œsophage (rare), dans l’estomac (fréquent), dans les différentes volutes de l’intestin grêle (quelque fois) ou à la jonction avec le caecum (souvent), ou dans le colon (rare). Il va se bloquer de préférence dans les zones de rétrécissement naturelles du système gastro-intestinal.

Les symptômes sont assez typiques, des vomissements, directement après le repas ou légèrement différé selon la localisation du blocage, de plus en plus nauséabonds, un arrêt de la défécation, généralement total, une gêne à la palpation abdominale, un mal-être général de l’animal. Un blocage peut provoquer des signes très aigus, mais parfois une certaine chronicité s’installe avant de déclencher des symptômes suffisamment évocateurs du problème.

Avec l’anamnèse et le tableau clinique, des examens complémentaires, généralement de type radiographie avec ou sans contraste, complètent le diagnostic. Le CE est soit visible, soit des signes bien particuliers se retrouvent sur le cliché annonçant un blocage.

En cas de diagnostic d’obstruction, la meilleure thérapie est la chirurgie. Le traitement conservateur n’est possible qu’en cas d’obstruction légère et incomplète, ce qui se rencontre plus rarement.

On effectuera une ouverture de l’organe cible, soit donc une gastrotomie, une duodeno-, une jejuno- ou une ileostomie , evt. une typhlotomie ou, plus rarement nécessaire, une colostomie. Le CE peut parfois provoquer des nécroses des tissus distendus, on effectuera alors une résection d’une partie de l’organe pour éviter les toxémies. Il est parfois nécessaire de fixer certains de ces organes avant de suturer la plaie.

 

La phase post-opératoire est délicate dans les 48h suivant l’intervention, on veillera à une ré-alimentation progressive, une reperfusion douce, un contrôle des paramètres, une antibiothérapie appropriée, en sus des autres mesures usuelles.

Le pronostic est souvent favorable sauf si les nécroses sont trop étendues ou difficiles à exciser, le plus difficile consistera à éviter le risque de récidive !

Vote utilisateur: 5 / 5

Etoiles activesEtoiles activesEtoiles activesEtoiles activesEtoiles actives

Toutes les espèces animales peuvent souffrir de troubles du comportement, et occasionnent souvent chez leurs détenteurs un désarroi et beaucoup d’interrogations.

Chez les espèces exotiques (oiseaux et reptiles), les troubles sont très fréquents chez les animaux capturés, heureusement en Suisse, nous rencontrons principalement des animaux nés en captivité qui supportent nettement mieux cette condition.

Chez les reptiles, les troubles de comportement provoquent à moyen ou long terme une anorexie, puis des difficultés de mue ou d’autres pathologies occasionnées par un défaut de prise alimentaire. Le pronostic est souvent très réservé, seule une complète revisite des conditions de vie peut inverser le processus.

Chez les oiseaux, le picage chez les perroquets est le syndrome le plus connu. Son pronostic est mauvais, excepté lorsqu’on peut intervient suffisamment tôt et met en place des mesures environnementales adaptées avec jeux renouvelés fréquemment et autres distractions.

Chez les lapins et rongeurs, des troubles de comportement pathologiques sont plus rares, ces animaux passant la majorité de leur temps à se nourrir, ils sont suffisamment occupés. Toutefois des bagarres agressives avec morsures sont régulièrement observées. Des modifications des groupes suffisent en général pour y remédier.

Chez les carnivores, on connaît beaucoup mieux les différentes pathologies comportementales qui peuvent se rencontrer. Les pathologies les plus fréquemment observées se manifestent par de l’agressivité, de la destruction ou de la malpropreté.

Les causes sont parfois à rechercher dans les premières semaines de vie de l’animal, ou dans son environnement qui serait inadapté ou qui présenterait un changement, même minime (ex. changement de litière chez le chat).

Les motifs les plus fréquents de consultation sont, chez le chien, des problèmes de destruction et d’agressivité, chez le chat, des problèmes de miction à l’intérieur de l’habitat, et chez le furet, un manque d’inhibition des morsures.

Les traitements sont souvent longs, associent des mesures éducatives avec parfois des médicaments. L’animal n’est que rarement totalement soigné, mais ses troubles peuvent être contrôlés. Il faut être extrêmement patient, et ce point est la cause la plus fréquente d’échec. Il faut également savoir reconnaître ses propres limites et ses attentes avant de se lancer dans une thérapie comportementale.

En cas de souci avec un trouble de comportement chez son animal de compagnie, il faut absolument se renseigner auprès de son vétérinaire. Des mesures simples sont souvent prescrites par des vétérinaires « généralistes », mais en cas d’insuccès, de récidive ou de pathologie grave (ou de forte dangerosité), le vétérinaire orientera le patient vers un spécialiste en comportement. Chaque animal a besoin d’une thérapie individuelle surtout si ses troubles sont avancés.

Vote utilisateur: 5 / 5

Etoiles activesEtoiles activesEtoiles activesEtoiles activesEtoiles actives

Les démangeaisons chez la souris sont souvent liées à des problèmes dermatologiques. Parasites, bactéries, levures, mycoses, virus, alimentaire, environnemental, de multiples facteurs dermatologiques peuvent être à l’origine des démangeaisons. On peut suspecter également des troubles métaboliques selon l’expression du prurit.

Les ectoparasites

  • Les gales. En petit nombre, elles ne causent pas de signes cliniques visibles. Des infestations importantes causent vite des lésions d’auto-traumatisme suite aux démangeaisons sévères. Des pertes de pelage, des croûtes, des démangeaisons, evt, un pelage terne et ébouriffé se retrouvent dans l’expression des signes cliniques. Selon la gale précise, la localisation des troubles peut varier. Certaines lignées consanguines souffrent particulièrement d’une allergie à une certaine espèce d’acarien, ce qui peut augmenter les troubles. Des souris immunosuppressives ou portantes sont également à risque. Des traitements existent chez le vétérinaire.
  • Des poux. Rares, attention au risque de zoonose
  • Des puces. Uniquement chez des souris vivants avec des chats ou chiens.

Les endoparasites

Certains endoparasites peuvent provoquer des démangeaisons à l’anus et à la base de la queue.

Les infections bactériennes

Elles provoquent des dermatites souvent ulcératives, parfois nécrosantes, qui peuvent causer du prurit de façon plus ou moins intense. Des abcès purulents sont principalement causés par des bactéries, parfois liés avec des blessures primaires suite à des bagarres. Les dermatites bactériennes sont souvent secondaires à une autre maladie dermatologique primaire.
Leur diagnostic est fait après examen des signes cliniques, des prélèvements et mises en culture. Leur traitement est classique, avec curetage des abcès, désinfection et antibiothérapie.

Les infections virales

Elles causent rarement des démangeaisons, toutefois elles montrent une mortalité importante. Des changements de pelage, un état général fortement diminué, des signes dermatologiques (allant de la tuméfaction à l’amputation) sont des signaux d’appel.

Des infections fongiques

Les dermatophytes sont fréquents chez les souris, on parle de 60% des souris infectées. Néanmoins, ils ne causent que rarement des signes cliniques, qui sont en général des alopécies (perte de pelage) localisées, avec un cercle parfois rougeâtre et croûteux. Le diagnostic et le traitement se fait chez le vétérinaire.

Divers

  • Des carences nutritionnelles causent des alopécies mais peu de démangeaisons.
  • Des facteurs comportementaux comme l’arrachage de pelage chez les souris dominées, des bagarres
  • « Ringtail », une condition favorisée par un environnement humide et chez des jeunes. Stricture de la queue qui entraîne une amputation. Pas de démangeaisons.
  • Une vasculite d’origine immunitaire. Chez les souris de laboratoire, entraîne une dermatite ulcérative
  • Des néoplasies. Peuvent entraîner des grattages de gêne ou douleur.
  • Gangrène sèche idiopathique des pavillons auriculaires. Chez les jeunes souris, un environnement froid, trop de soins de pelage, et des poux peuvent provoquer ce syndrome qui nécrose les oreilles. Il est incertain si la condition, rencontrée fréquemment, d’automutilation de la face avec nécrose des oreilles, et qui résiste à long terme à tout traitement est directement liée à ce syndrome ou est lié à une néphrite qui pourrait être à l’origine de sensations de démangeaisons intenses. Un traitement n’est actuellement pas encore connu.

Vote utilisateur: 5 / 5

Etoiles activesEtoiles activesEtoiles activesEtoiles activesEtoiles actives

es abcès sous-cutanés, suite à des morsures, surtout fréquents chez le chat

Les morsures entre animaux sont relativement courantes, et s’infligent en général entre compères d’une même espèce.

Toutefois, un chien peut parfois mordre cruellement un chat, un rongeur, un furet, un mouton ou tout autre animal domestique ou sauvage, mais cela reste heureusement rare car intolérable. Les chats quant à eux, se mordent de préférence entre eux, la plupart du temps lors de combats territoriaux. Il s’agit dans ce cas de comportement que l’on peut considérer comme normal.

 

Les matous non castrés se battent plus fréquemment, mais les autres ne sont en général pas toujours des tendres non plus !

Si les morsures du chien peuvent être larges et déchirantes, les dents de chat sont longues, fines et pointues et ne laissent que peu de trace.

 

Toutes les morsures sont considérées comme très infectées. Elles doivent donc se traiter par des antibiotiques, surtout s’il n’a pas été possible de bien désinfecter rapidement.

Les abcès sous-cutanés se forment après plusieurs jours dans la poche sous la peau qui a été contaminée par la morsure. La plaie originelle se ferme très vite et les bactéries responsables de l’infection prolifèrent car n’aimant pas l’air, elles trouvent un environnement idéal.

Le système de défense de l’animal essaie de contenir l’infection et l’amas de pus se forme. Le but de la thérapie est donc d’évacuer ce pus par drainage, de bien désinfecter la poche libre et surtout de ne pas suturer les ouvertures.

Au contraire, on essayera d’agrandir les ouvertures afin de laisser l’air circuler, de permettre à l’infection de continuer à se drainer et à favoriser une cicatrisation propre. Ces soins s’effectuent sous sédation. Puis, à la maison, des soins réguliers en sus de l’antibiothérapie accélèrent le processus de guérison. Les ouvertures naturelles ou artificiellement créées se referment d’elles-mêmes après quelques jours.

 

Les morsures peuvent également transmettre quelques maladies, certaines étant très graves, telles que la leucose féline (FeLV), le virus immuno-déficient félin (FIV), la rage, etc… Si certaines de ces maladies peuvent se prévenir grâce à des vaccinations régulières, d’autres ne le peuvent pas. Donc la prévention des morsures et de ses suites chez les chats s’effectuent plutôt par une somme de détails, tels que castration, effectuer les vaccinations existantes, vérifier les horaires de sortie du chat, désinfecter toute plaie visible, au besoins visiter le vétérinaire si l’antibiothérapie s’avère nécessaire.

Vote utilisateur: 4 / 5

Etoiles activesEtoiles activesEtoiles activesEtoiles activesEtoiles inactives

Les fibrosarcomes chez le chat ou chez le furet

Le complexe fibrosarcome félin est de nos jours le type de tumeur le plus fréquemment rencontré chez le chat. Les chats de tout âge peuvent être atteints. Ce complexe comprend différents types de tumeurs, et selon les pays, leurs dénominations précises varient.

Les premiers signes sont l’apparition d’un ou de plusieurs nodules sous la peau, durs et fermes, souvent non douloureux excepté si la tumeur est déjà infiltrée dans les tissus plus profonds. La peau peut s’ulcérer, mais uniquement dans un deuxième temps. Comme localisations fréquentes, le dos, vers les omoplates, sur les flancs, aux cuisses. On peut aussi rencontrer ces tumeurs sur la face et aux pattes.

La vitesse de croissance de la tumeur est très variable d’un chat à un autre et d’un nodule à un autre, sans que l’on sache pourquoi. Toutefois, on suspecte que la croissance s’accélère à chaque ablation chirurgicale.

Ce type de tumeur est très agressif localement, ce qui explique les récidives fréquentes, ou on dira plutôt certaines, après la chirurgie. Les métastases sont toutefois plus rares, 10 à 15% seulement des tumeurs primaires métastasent, principalement dans les ganglions ou les poumons. Le pronostic est donc réservé.

Le diagnostic est histopathologique, c’est-à-dire analysé après prélèvement. Les cellules tumorales sont en général fusiformes et proviennent du tissu mésenchymal.

Il n’y a pas de traitement miracle, on propose en général une chirurgie dans l’espoir d’exciser la tumeur très largement. Le pronostic est meilleur si on intervient très vite avant que la taille de la tumeur ne dépasse 1 cm3. Une radiothérapie pour limiter la vitesse de récidive peut être envisagée. La chimiothérapie, qui retarde l’apparition de métastases, est moins intéressante vu que ce risque-là n’est pas le problème majeur dans cette pathologie. L’utilisation d’interféron est prometteuse, mais leur toxicité est difficile à gérer et leur application appartient encore à l’avenir.

La thérapie est donc envisagée pour retarder l’évolution de la maladie, mais rien ne peut encore guérir. La vie de l’animal est malheureusement donc en sursis.

On rencontre également ce complexe tumoral chez le chien mais localisé plutôt dans les tissus osseux, dans la gencive ou la face. Chez le furet, le fibrosarcome tel que chez le chat existe. Ces tumeurs évoluent aussi rapidement et s’ulcèrent terriblement. L’espérance de vie après diagnostic n’a pas dépassé 6 mois chez les furets rencontrés dans notre cabinet. Les tumeurs se développent également sous la peau, entre les omoplates, au thorax, sur la face, le long de la colonne vertébrale.

A noter que la radiothérapie n’est pas simple à gérer pour les détenteurs des animaux car dans notre région, il est nécessaire d’aller à Zoug, ce qui n’est pas toujours compatible avec diverses obligations. La radiothérapie peut être envisagée avant une ablation si la tumeur est trop grande ou après pour améliorer la réponse thérapeutique.

Notre Vision

La santé et le bien-être de votre animal de compagnie sont au centre de nos activités et nous nous efforçons de vous aider à leur trouver un équilibre pour leur offrir les meilleures conditions de vie.
Les chats, chiens et NAC (= nouveaux animaux de compagnie) sont les bienvenus au cabinet. Pour les animaux de rente et chevaux, nous vous orientons vers un vétérinaire rural ou équin.

Nos valeurs

Nous vous proposons une écoute et aimons vous rendre particulièrement attentifs sur des sujets essentiels de la prévention vétérinaire, comme les vaccinations, les pathologies-type de votre animal, les vermifuges, le choix de l'alimentation, les stérilisations/castrations ainsi que l'éducation de votre compagnon. Nous vous renseignons volontiers sur la législation.
 

Contact Info

Cabinet vétérinaire AuFuret, Chemin du Chêne 1, 1112 Echichens ( Morges ) Suisse

Tél. 021 811 55 11

Whatsapp
Threema 077 412 36 51
(pendant les horaires d’ouverture)

Google Maps

vCard du cabinet

QR code. Avec la caméra du téléphone... ensuite il vous suffit de viser le flashcode.

© 2023 Aufuret Cabinet Vétérinaire - Morges Suisse

Search