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Conseils vétérinaires

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Les fibrosarcomes chez le chat ou chez le furet

Le complexe fibrosarcome félin est de nos jours le type de tumeur le plus fréquemment rencontré chez le chat. Les chats de tout âge peuvent être atteints. Ce complexe comprend différents types de tumeurs, et selon les pays, leurs dénominations précises varient.

Les premiers signes sont l’apparition d’un ou de plusieurs nodules sous la peau, durs et fermes, souvent non douloureux excepté si la tumeur est déjà infiltrée dans les tissus plus profonds. La peau peut s’ulcérer, mais uniquement dans un deuxième temps. Comme localisations fréquentes, le dos, vers les omoplates, sur les flancs, aux cuisses. On peut aussi rencontrer ces tumeurs sur la face et aux pattes.

La vitesse de croissance de la tumeur est très variable d’un chat à un autre et d’un nodule à un autre, sans que l’on sache pourquoi. Toutefois, on suspecte que la croissance s’accélère à chaque ablation chirurgicale.

Ce type de tumeur est très agressif localement, ce qui explique les récidives fréquentes, ou on dira plutôt certaines, après la chirurgie. Les métastases sont toutefois plus rares, 10 à 15% seulement des tumeurs primaires métastasent, principalement dans les ganglions ou les poumons. Le pronostic est donc réservé.

Le diagnostic est histopathologique, c’est-à-dire analysé après prélèvement. Les cellules tumorales sont en général fusiformes et proviennent du tissu mésenchymal.

Il n’y a pas de traitement miracle, on propose en général une chirurgie dans l’espoir d’exciser la tumeur très largement. Le pronostic est meilleur si on intervient très vite avant que la taille de la tumeur ne dépasse 1 cm3. Une radiothérapie pour limiter la vitesse de récidive peut être envisagée. La chimiothérapie, qui retarde l’apparition de métastases, est moins intéressante vu que ce risque-là n’est pas le problème majeur dans cette pathologie. L’utilisation d’interféron est prometteuse, mais leur toxicité est difficile à gérer et leur application appartient encore à l’avenir.

La thérapie est donc envisagée pour retarder l’évolution de la maladie, mais rien ne peut encore guérir. La vie de l’animal est malheureusement donc en sursis.

On rencontre également ce complexe tumoral chez le chien mais localisé plutôt dans les tissus osseux, dans la gencive ou la face. Chez le furet, le fibrosarcome tel que chez le chat existe. Ces tumeurs évoluent aussi rapidement et s’ulcèrent terriblement. L’espérance de vie après diagnostic n’a pas dépassé 6 mois chez les furets rencontrés dans notre cabinet. Les tumeurs se développent également sous la peau, entre les omoplates, au thorax, sur la face, le long de la colonne vertébrale.

A noter que la radiothérapie n’est pas simple à gérer pour les détenteurs des animaux car dans notre région, il est nécessaire d’aller à Zoug, ce qui n’est pas toujours compatible avec diverses obligations. La radiothérapie peut être envisagée avant une ablation si la tumeur est trop grande ou après pour améliorer la réponse thérapeutique.

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Vétérinaires Sans Frontières Suisse ( VSF - Suisse ) a édité il y a quelques mois une petite brochure concernant les maladies contagieuses de l’animal à l’homme, appelée des zoonoses. La brochure, très complète, rencontre un vif succès auprès du public, pour qui ces maladies ou plutôt leurs contagiosités, sont souvent méconnues. Voici un bref aperçu des sujets qu’on y rencontre.

Dermatomycoses

Les zoonoses les plus fréquentes à mon avis sont les maladies fongiques de la peau, c’est-à-dire les mycoses. Ces champignons de la peau (ou dermatophytes) se transmettent facilement, par contact direct ou indirect. Les lésions sont souvent rondes, légèrement rougeâtres avec pellicules ou croûtes et perte de poils. Si ces lésions ne démangent l’animal que très peu, chez l’homme elles occasionnent plus fréquemment des sensations de brûlure ou démangeaisons. Les enfants, personnes âgées ou les gens qui vivent avec un système immunitaire affaiblis (chimiothérapie, transplantés, HIV +) y sont plus susceptibles. La mise en évidence, la thérapie et les mesures d’hygiène sont relatées avec soin dans la brochure mentionnée ci-dessus.

Les ectoparasites

Les puces

Les puces aiment le sang animal, mais à défaut peuvent aussi se nourrir sur l’humain. L’espèce la plus fréquemment rencontrée est celle du chat (Ctenocephalides felis). Leurs piqûres (multitudes de points rouges) démangent, et peuvent, chez les personnes susceptibles, provoquer des réactions d’allergie aux piqûres de puces. La prévention anti-puces chez l’animal est importante pour tenter d’éviter ce problème. Si les puces sont déjà présentes, il ne faut pas oublier de traiter l’environnement en sus du chat, du chien voire de l’animal incriminé, puisque 95% des problèmes s’y situent sous forme d’œufs et de larves ! Si la puce transmet un ver gastro-intestinal aux carnivores de type Dipylidium, elle n’est pas connue pour transmettre de pathologies autres que l’allergie aux humains.

Les tiques

Ces arachnides peuvent se révéler aussi dangereuses pour la santé animale que pour celle des humains. Si la piqûre peut occasionner une réaction locale, elle est surtout crainte pour les maladies transmises. En Suisse, les tiques peuvent transmettre entre autres, la piroplasmose (ou babésiose) chez le chien (et le bétail), l’ehrlichiose (connue chez le chien et aussi chez le bétail), la borréliose chez le chien et l’homme (appelée dans ce cas la maladie de Lyme) ou l’Encéphalite à Tiques Européenne (ETE) plus fréquente dans le nord du pays.

Certaines de ces pathologies peuvent être évitées en enlever rapidement la tique. La meilleure méthode consiste à saisir finement la tique, et tirer doucement pour l’extraire tout en effectuant un mouvement de rotation dans le sens des aiguilles d’une montre. Ne jamais verser de l’huile, du vinaigre ou autre produit sur la tique et ne jamais retirer sans mouvement de rotation. Les produits anti-tiques (pour animaux) protègent aussi efficacement si appliqué correctement et régulièrement.

Autres ectoparasites

Les Cheyletiella, puces de canard (des cercaires) et aoûtats peuvent également provoquer des rougeurs et démangeaisons chez les animaux ou les hommes.

Les endoparasites

Toxocara

Les vers gastro-intestinaux du genre Toxocara vivent à l’intérieur de l’intestin grêle. Les larves représentent un danger plus vif car elles peuvent migrer à l’intérieur du corps et occasionner des suites graves. Ces vers se retrouvent chez le chien et chat, principalement chez des jeunes animaux, et contaminent l’humain, surtout les enfants. Les œufs sont très collants et résistent parfaitement dans l’environnement. Les symptômes varient de l’inflammation digestive à toutes sortes de pathologies liées à la possible migration des larves (principalement des symptômes du système respiratoire). La prévention ici encore s’avère extrêmement importante, qui comme la thérapie, consiste à vermifuger.

Echinoccus multilocularis

Le ver solitaire du renard se rencontre également en Suisse. 30% des renards suisses seraient infectés par les vers adultes qui logent dans l’intestin grêle. Les chiens et chats sont également connus pour héberger ce parasite. Ces animaux sont donc les hôtes définitifs de ce parasite. L’humain se contamine en ingérant des segments d’œufs du ver (baies des bois crues par ex.) et sert d’hôte intermédiare au développement de l’echinocoque. Si chez les carnivores le parasite ne cause pas de pathologies, chez l’hôte intermédaire humain il cause une maladie nommée echinococcose alvéolaire du foie (EA) : Le parasite se développe en effet dans le foie et peut provoquer des « métastases » dans d’autres organes. Le délai entre l’infection et l’apparition des symptômes est de 10 à 15 ans. En Suisse, on observe 8 à 10 nouveaux cas de EA par an. Grâce aux progrès de la médecine, le taux de survie dans les 10 ans est de 90% (sans traitement, la mortalité s’élève à 90%). Mais pas toutes les personnes infectées développent une EA. Il semblerait donc que certains sujets possèdent une résistance à cette maladie.

La prévention ou le traitement de l’animal consistent à nouveau à appliquer des vermifuges efficaces contre l’echinocoque plusieurs jours consécutifs, ainsi qu’à cuire tous les aliments éventuellement infectés. La thérapie chez l’humain, plus complexe, fait appel à la chirurgie et la chimiothérapie prolongée.

Autres parasitoses

La toxoplasmose ou la leishmaniose (plus fréquente dans les zones chaudes à tropicales) causent également des maladies chez les animaux et chez les humains. Ces maladies ont des répercussions sérieuses et sont parfaitement décrites dans la brochure de VSF-Suisse.

Autres maladies responsables de zoonoses

La rage, qui fera l’objet d’un prochain conseil du mois, la tuberculose, malheureusement toujours présente dans le monde, et les maladies des grands animaux, comme l’ESB (maladie de la vache folle) ou le charbon bactéridien (=anthrax, politiquement redécouverte en ce moment) sont d’autres zoonoses graves qui sont également expliquées dans la brochure.

Cette brochure peut s’obtenir auprès de VSF-Suisse, www.vsf-suisse.ch

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Espèces Hibern-ation Tempéra-ture Fréq. cardiaque Fréq. respiratoire Longévité Activité Dents Poids Remarques
  (o/n) (°C) (/min) (/min) (an) nc/d/m (sup/inf) (kg)  
                   
Furet n 37.8-40 180-250 33-36 6-11 m 18/18 0.5-2 N'existe pas à l'état sauvage
                   
Lapin (nain) n 37.5-39 150-325 40-60 7-12 m 16/12 0.8-1.5 Le lapin nain n'a pas les oreilles plus
grandes que 6 cm
                   
Cochon d'Inde n 37.5-38.5 150-380 45-150 4-8 m 10/10 0.5-1.2 Il est toujours élevé pour sa chair par
les indiens péruviens Quechuas.
Hamster o 37-38 250-500 60-140 3-4 nc 8/8 0.085-0.15 A manipuler plutôt le soir, de par son
activité nocturne
Rat n 37-38.5 250-400 70-150 3-5 m 8/8 0.25-0.5 Prédisposition à l'obésité.
Souris n 37-38 325-780 95-250 2-3 nc 8/8 0.02-0.04 Ne jamais la tenir par le bout de la queue.
Chinchilla n 36-37.5 100-150 100 10-20 nc 10/10 0.4-0.8 Eviter de les nourrir avec des légumes frais,
ou des aliments pour lapins ou cobayes
Gerbille n 38-38.5 300-400 90-160 3-4 m 6/8 0.055-0.1 Aiment la vie en couple ou en communauté
Ecureuil de Corée o (sauvage) 38-39.5 300-500 200 5-12 d 12/10 0.07-0.12 Grimpeur
Octodon n 37.5-39 150-300 100-150 5-10 d 10/10 0.2-0.3 Excellent grimpeur, il monte aux arbres pour
rechercher sa nourriture.
Chien de Prairie n 35.3-39 83-138 70-100 5-10 d 10/10 0.5-2.2 Il existe cinq espèces de chiens de prairie,
toutes nord-américaines.
                   
Légende                  
o= oui                  
n= non                  
nc = nocturne                  
d = diurne                  
m = mixte        

 

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La ponte chez les lézards

Les sauriens sont principalement ovipares, c’est-à-dire que les femelles pondent des oeufs. En général, les oeufs sont en nombre hallucinant, et remplissent entièrement la cavité coelomique de la femelle qui est en général anorexique lors de la progression de la gestation. Chez les iguana iguana, le nombre moyen d’oeufs est de 40 à 50 oeufs. Le temps de gestation varie en fonction des conditions d’environnement, chez les physignatus cocineus, cette période est en moyenne de 2 mois.

 

Les plus grands problèmes médicaux rencontrés en lien avec la reproduction sont des pathologies liées à un défaut de lieu de ponte adapté. Dans la nature, les sauriens sauvages choisissent soigneusement leur lieu de ponte et trouvent une profondeur et un terrain à leur convenance, ce qui explique la rareté des « mal de ponte » chez les lézards à l’état sauvage.

 

En captivité par contre, le lieu de ponte est souvent sous-estimé. Pas d’endroit, pas de substrat adapté, pas assez de profondeur pour enfouir les oeufs, trop de stress, d’autres congénères,etc.. les erreurs sont multiples. Si la lézarde est insatisfaite, elle refusera de pondre, ce qui engendre des rétentions de ponte qui se compliquent et qui nécessitent souvent un recours à des soins médicaux, voire une chirurgie.

 

Une possibilité consiste à offrir dans le terrarium un box de ponte. Celui-ci sera similaire à un container opaque avec une petite entrée sur le côté (d’ailleurs même chose chez les serpents avec l’ouverture vers le haut). On le remplit à demi avec du substrat légèrement humide, mais pas détrempée (vermiculite, sable, sphaigne parfois par ex.). Au minimum 80 % d’humidité est nécessaire. La température ambiante sera réglée vers 28-30°C. Le substrat doit être suffisamment profond, chez l’iguane, on compte 30 à 60 cm de profondeur !

 

Un problème est que parfois la lézarde préfère se détourner de ce box étrange et veut pondre à côté. Une alternative consiste à transformer tout le terrarium en « box de ponte ». Dans ce cas, on ajoutera une plateforme sèche par-dessus pour le repos et qui sera équipée d’une lampe chauffante.

Lorsque les oeufs sont pondus, il y a deux possibilités : soit les oeufs sont dessiqués et à jeter, soit ils semblent frais et ont une chance de se développer. On peut alors tenter de les incuber.

 

Incubation :
28-30°C
90-100% hygromètre
Enfouir les oeufs à demi dans de la vermiculite humide et les recouvrir d’environ 3 cm de sphaigne légèrement humide.
Pour des oeufs de physignatus cocineus, compter env 2 mois de développement.

 

Si les oeufs n’ont pas été pondus au lieu adapté (par ex. en hauteur comme chez certains geckos), on peut les transférer dans un incubateur. Attention à ne pas les retourner !

 

Si certains oeufs virent de couleur avec une coquille qui se dessèche, il faut veiller à les enlever ou les vider de leur contenu avec une seringue et aiguille, afin de diminuer le risque de transmission de bactéries aux oeufs sains.

 

Des schémas et des compléments d’information sont à trouver dans l’Atlas de terrariophilie, vol 3, Les lézards, éd. Animalia.

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Les bézoards

 

Le chat ou le furet sont des animaux très attentifs à leur propreté. Ils se lèchent beaucoup le pelage, pour le nettoyer, le débarrasser d’éventuels parasites (malheureusement souvent sans succès à moyen terme) ou pour évacuer les poils morts.

C’est ce dernier point qui cause les bézoards, qui sont des boules de poils qui se retrouvent dans le système digestif de l’animal, car par cet acte de nettoyage, l’animal avale des poils en grande quantité.

Si l’appareil digestif arrive à évacuer la majorité de ces corps étrangers, certains des amas de poils peuvent se loger principalement dans l’estomac où ils peuvent causer différents troubles.

Ces troubles varient du bénin au plus grave. Vomissements de nourriture rapidement après le repas, crachats persistants (comme avoir un chat dans la gorge), puis obstruction plus grave allant jusqu’à l’occlusion complète (plutôt chez des animaux plus âgés).

On peut prévenir les bézoards en brossant régulièrement le chat ou le furet, éventuellement en le baignant exceptionnellement si la mue est intensive (surtout le furet), en soignant les éventuel troubles dermatologiques qui pourraient accentuer le léchage, et en lui offrant divers produits ou nourriture qui aident à la digestion de ces boules de poils.

Il existe des pâtes, à donner à titre préventif ou à titre thérapeutique ou des comprimés. Certaines marques d’aliment spécialisés ont aussi développé des croquettes à forte concentration de fibres végétales qui aident l’évacuation par voie rectale.

Finalement, de l’herbe à chat, principalement pour les chats d’intérieur, aide également le chat à vomir ses bézoards.

Le traitement fait appel aux mêmes moyens que la prévention, en dosage plus intensif. Néanmoins, si l’occlusion est importante, une chirurgie pour enlever l’obstruction se révèle nécessaire pour sauver l’animal (un problème plus fréquemment rencontré chez des furets âgés). C’est pourquoi la prévention, comme d’habitude, s’avère importante.

Notre Vision

La santé et le bien-être de votre animal de compagnie sont au centre de nos activités et nous nous efforçons de vous aider à leur trouver un équilibre pour leur offrir les meilleures conditions de vie.
Les chats, chiens et NAC (= nouveaux animaux de compagnie) sont les bienvenus au cabinet. Pour les animaux de rente et chevaux, nous vous orientons vers un vétérinaire rural ou équin.

Nos valeurs

Nous vous proposons une écoute et aimons vous rendre particulièrement attentifs sur des sujets essentiels de la prévention vétérinaire, comme les vaccinations, les pathologies-type de votre animal, les vermifuges, le choix de l'alimentation, les stérilisations/castrations ainsi que l'éducation de votre compagnon. Nous vous renseignons volontiers sur la législation.
 

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